Ce qui se cache sous la surface…

Le triton palmé...

Le Triton palmé, Lissotriton helveticus, est une espèce d’urodèles de la famille des Salamandridae.

La coloration discrète du triton palmé le camoufle souvent très bien au fond des mares forestières remplies de feuilles, et sur la litière forestière.

L’adulte mâle a une coloration vert-olive ou brune, une gorge couleur chair, des flancs jaunâtres tachetés de noir. Quelques bandes longitudinales ornent la tête, dont une qui masque plus ou moins les yeux, comme un bandeau. Sa queue est marquée de deux rangées de points noirs entourant une bande orange. Son ventre est orange clair, avec quelques taches parfois. La gorge, généralement non tachetée, permet de différencier le triton palmé de l’espèce proche Lissotriton vulgaris. Deux caractéristiques qui permettent d’identifier l’espèce : le bout de la queue est souvent terminé par un court filament de quelques millimètres et en livrée nuptiale, les doigts des pattes arrière sont reliés par une palmure.

La femelle est un peu plus grande que le mâle (près de 9 cm pour la femelle, contre 7 ou 8 cm maximum pour le mâle), de coloration brun pâle assez terne. Elle n’est que légèrement tachetée. Son ventre est le plus souvent orange pâle et faiblement tacheté. Comme le mâle, sa gorge n’est pas tachetée.

Les tritons palmé peuvent vivre une dizaine d’années.

Le triton palmé respire au travers de la peau. Il peut donc respirer dans et hors de l’eau. On parle de respiration cutanée ou respiration tégumentaire.

Alimentation

Ils se nourrissent d’invertébrés (de petits insectes), de petits crustacés, de zooplancton, de daphnies et également de têtards de grenouille et des crevettes d’eau douce. Ils sont cannibales lorsqu’il n’y a plus d’autre nourriture disponible, un peu comme les têtards.

Habitat naturel

En phase aquatique, le triton palmé se montre assez éclectique et peut se rencontrer dans les étangs, les lacs, les canaux, les marais, dans des secteurs de forêts, de pâturage ou de région agricole, parfois dans les flaques acides dans les landes de bruyères de moyenne montagne ou en zone côtière. Les eaux de frai sont plutôt stagnantes ou faiblement courantes. Il montre une préférence « sylvatique » et fréquente plus volontiers les endroits à proximité de zones boisées.